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> PRÉSENTATION

COLLOQUE INTERNATIONAL

Université de Tunis, 15-16 avril 2004

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Saint-John Perse : Atlantique et Méditerranée

                   

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Problématique


De l’appartenance revendiquée et proclamée au monde celtique – « Homme d’Atlantique » – à la retraite tardive sur la presqu’île de Giens en Méditerranée, les affinités géo-culturelles et les tensions qui les sous-tendent ne furent pas les moindres contradictions chez une personnalité comme celle de Saint-John Perse.

Comment le culte de l’ascendance celtique se combine-t-il chez l’écrivain avec une profonde culture gréco-latine, avec ce « patrimoine d’honneur » qu’est l’appartenance au monde méditerranéen ? Quels sont les modes de compatibilité et de résolution que l’écriture construit entre ces deux pôles ? La perspective définie par les axes de ce colloque partira ainsi de la présence latente ou patente, éclatante ou discrète des deux « filiations » pour amorcer une réflexion autour de l’impact de ce recoupement sur l’élaboration de l’œuvre, les partis-pris théoriques ainsi que les positions ontologiques et rhétoriques du poète.

Si celui-ci déclare qu’il n’y a, « finalement, qu’une seule ligne de partage : celle entre la littérature d’eau vive et celle d’eau morte », comment le lecteur peut-il appréhender, en revanche, la ligne de partage virtuelle qui sépare, dans l’univers persien, monde atlantique et monde méditerranéen ?


                        Le Comité d’organisation - Samia Kassab-Charfi – Loïc Céry – Nadia Khojet El Khil –   Nebil Radouhane

  

Colloque organisé par : l’Université de Tunis, la Faculté des Sciences humaines et sociales de Tunis, Sjperse.org ; avec le soutien de : l'Ambassade de France en Tunisie (Service de coopération et d'action culturelle, Institut français de coopération en Tunisie), l'Institut italien de Culture, l'Office National du Tourisme tunisien, la BIAT (Banque internationale arabe de Tunisie), l'Institut préparatoire aux Etudes de Lettres et de Sciences humaines de Tunis (IPELSHT), l'Institut Supérieur d'Education et de la Formation continue (ISEFC), l'Institut supérieur des Sciences humaines de Tunis (ISSHT), l'Association tunisienne de Littérature comparée et de Poïétique (ATLCP), l'Association tunisienne d'Esthétique et de Poïétique (ATEP), le CERES, la Galerie Artémis, l’Hôtel Hasdrubal Thalassa (Yasmine Hammamet), Initial', M. Nja Mahdaoui, Les Vergers modernes de Testour, Les Jardins de la Medjerda, la Société franco-tunisienne de Développement touristique.

  

Le colloque international « Saint-John Perse : Atlantique et Méditerranée » s'était tenu les 15 et 16 avril 2004 à l’Université de Tunis. Il était organisé par Samia Kassab-Charfi, Loïc Céry, Nadia Khojet El Khil et Nebil Radhouane. En guise de pré-publication des actes était proposée sur le site ici la mise en ligne intégrale des contributions du colloque. Les actes augmentés ont été édités dans le troisième numéro de La nouvelle anabase, paru en novembre 2007 : Saint-John Perse, Atlantique et Méditerranée, Textes réunis et présentés par Samia Kassab-Charfi et Loïc Céry. Vous y trouverez donc, en plus des contributions qui avaient été mises en ligne ici à titre de pré-publication, d’autres qui ne figurent que dans la publication papier, au titre des actes définitifs et complets de cette rencontre d’avril 2004.


Introduction


« Ce que nous sentons quand nous avons faim, de cette faim qui poussa Mermoz vers l’Atlantique Sud, qui pousse l’autre vers son poème, c’est que la genèse n’est point achevée et qu’il nous faut prendre conscience de nous-mêmes et de l’univers. Il nous faut dans la nuit lancer des passerelles. »

Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes


Le pari était certes ambitieux : à la faveur de ce colloque international, il s’agissait pour nous de parcourir les problématiques posées par la question ouverte des allégeances identitaires de Saint-John Perse, entre Atlantique et Méditerranée, en essayant de renouveler les approches au regard des mutations intervenues ces dernières années au sein de la critique persienne ; mais nous avions souhaité que les données d’une simple rencontre universitaire fussent ici transcendées, par la transmission d’une ferveur : celle qui, au gré de la relecture de ce poète de l’en-allée, nous paraissait plus que jamais urgente à partager, au gré des carrefours méditerranéens et en des temps bouleversés.


Et puis il y eut l’inestimable accueil des Tunisiens, il y eut l’ineffable présence des étudiants de l’Université de Tunis, leur attention aux débats, il y eut la participation exceptionnelle à nos travaux d’Edouard Glissant qui, par-delà Méditerranée et Atlantique, nous a salués depuis New York – lui que nous avions choisi d’évoquer jusque dans la structure du colloque, en cette métaphore qu’il affectionne tant, « de la source au delta »… Alors pour nous, qui avions aussi rêvé de lancer des passerelles, nous qui avions faim de cette présence humaine qui sera la vraie postérité des poètes, pour nous qui avions soif d’échange et d’ardeur, il nous a été donné de voir « au fond du ciel à jeun de grandes choses pures qui tournent au plaisir»

Encore un immense merci à celle grâce à qui cet événement a pu avoir lieu : Madame Samia Kassab-Charfi, Maître de conférences à l’Université de Tunis – l’instigatrice, la cheville ouvrière et l’âme de ce colloque, qui restera dans la mémoire de ceux qui ont eu la chance d’y participer et d’y assister.











  

1968